GRUE CENDRÉE

Grus grus


Systématique

  • Ordre : Gruiformes
  • Famille : Gruidés
  • Genre : Grus
  • Espèce : grus

Descripteur

  • Linnaeus, 1758

Biométrie

  • Taille : 115 cm
  • Envergure : 180 à 200 cm
  • Poids : 4000 à 7000 g

Longévité

  • 17 ans

Distribution


Chants

XC : Jarek Matusiak

Le cri de la grue cendrée est un « krooh » perçant et nasillard portant loin. Sur les aires de reproduction, les adultes émettent des duos plus musicaux.

Pour en savoir plus sur ce son.


Statut de conservation IUCN


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IDENTIFICATION

La grue cendrée a le plumage gris ardoisé, avec des plumes noires ou noir bleuâtre sur les primaires et les secondaires. On peut voir une tache rouge, un morceau de peau nue au sommet de la calotte. Le haut du cou, la gorge, le front et la nuque sont noirs. Une tache blanche démarre des yeux et s’étend jusque vers l’arrière du cou. Le long bec est gris avec un peu de rougeâtre à la base. Les yeux sont rouges. Les longues pattes et les doigts sont noirs. On distingue trois longs doigts, le quatrième est insignifiant. Les deux sexes sont semblables.
Le juvénile est légèrement plus petit que les adultes. Il a la tête emplumée de couleur châtain clair.

Mythologie – Symboles

Pour les Egyptiens, les grues allaient combattre, aux sources du Nil, les pygmées, « sortes de petits hommes », dit Aristote, « montés sur de petits chevaux, et qui habitent des cavernes ». D’après les Grecs, les grues se mettent un caillou dans le bec, lorsqu’elles traversent le mont Taurus, pour s’obliger à rester muettes, et éviter d’éveiller l’attention des aigles. La grue passe encore pour avoir dévoilé à Palamède plusieurs caractères de l’alphabet. Ce serait, dit-on en examinant les invariables dispositions du vol des grues, que ce judicieux observateur aurait imaginé les lettres V et Y ; d’où le nom d’oiseau de Palamède, donné en Grèce.

HABITAT

La grue cendrée se reproduit dans les fondrières, les landes de bruyères humides et les marais d’eau douce peu profonds, ainsi que dans les forêts marécageuses. Elles hivernent dans les campagnes ouvertes, près des lacs et des marais, ou plus loin dans les zones cultivées.

Menaces – protection

Le problème principal dans ses zones de nidification sont les dérangements par l’homme qui donnent lieu à des taux de reproduction peu élevés. D’autres problèmes additionnels sont la chasse et la collision contre les lignes électriques. Dans les lieux d’hivernage, l’espèce est menacée par la modification de l’habitat, la diminution des chênaies principalement, ainsi que par la poursuite de la part des agriculteurs à cause des dommages occasionnés aux cultures.

La Gallerie

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