Faucon crécerelle PAR HANADI chawaf
Du lundi 15 au mercredi 17 mai, l’édition hambourgeoise du projet « YOUR BIRDS, OUR BIRDS », une initiative internationale du projet européen créatif ACT – Art, Climate, Transition, s’est déroulée au théâtre Kampnagel.
Hanadi Chawaf
Hanadi Chawaf est née et a grandi à Damas, en Syrie, où (selon ses propres termes) elle a « appris à aimer sa famille, à apprécier la bonne nourriture, à tolérer un temps très chaud et à craindre un gouvernement corrompu ». Jeune femme, elle a « laissé sa famille et la bonne nourriture derrière elle pour échapper à la dictature brutale et poursuivre son avenir ». Elle a émigré aux États-Unis où elle a étudié les beaux-arts et l’illustration. Aujourd’hui, elle vit à Hambourg et travaille avec « Hanadi’s Garage » en tant qu’artiste, illustratrice et tatoueuse. Dans son travail, elle interprète, modernise et remixe – avec humour et politique – des motifs et des symboles de son ancienne patrie. En tant qu’artiste, elle participe actuellement à l’exposition « Be with the Revolution » au « Museum für Kunst und Gewerbe (MK&G) », à Hambourg. Celui-ci qui met en lumière le rôle de l’art de la rue et du graphisme dans les manifestations qui se déroulent dans le monde arabe depuis 2011.
Elle a déjà réalisé deux éditions d’INK ABOUT IT, qui est en étroite collaboration avec Kampnagel et la première convention de tatouage féministe de Hambourg. À Kampnagel, elle a également dirigé plusieurs ateliers pour les enfants et les jeunes.
@hanadisgarage
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Au cours de l’atelier de vacances de trois jours, dirigé par l’artiste de rue, tatoueuse et graphiste Hanadi Chawaf (@hanadisgarage), un groupe de jeunes a transformé l’un des murs extérieurs du théâtre en une œuvre d’art politique : une peinture murale représentant des oiseaux menacés d’extinction ici et maintenant à Hambourg.
Sarah Plochl, éducatrice et formatrice en théâtre basée à Hambourg, a présenté aux participants une introduction sur les oiseaux indigènes et leurs habitats naturels. Elle a abordé les menaces envers la biodiversité que sont le changement climatique, l’urbanisation et l’empiètement de l’homme sur les zones protégées. Les participants ont ensuite choisi collectivement certains des oiseaux menacés comme motifs pour la fresque, qui sert désormais de rappel tangible du besoin urgent de conservation face au changement climatique.